"C dans l'air" lundi 26 février 2024 : les invités reçus sur France 5 par Caroline Roux

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL lundi 26 février 2024 1146
"C dans l'air" lundi 26 février 2024 : les invités reçus sur France 5 par Caroline Roux

Caroline Roux vous donne rendez-vous ce lundi 26 février 2024 à 17:30 sur France 5 pour un nouveau numéro de “C dans l'air”. Voici le thème de l'émission et les invités qui seront reçus.

17:30 L'invité de "C dans l'air"

Axel de Tarlé reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.

Ce lundi 26 février 2024, Caroline Roux recevra : Jean-François Colosimo, auteur de “La Crucifixion de l’Ukraine. Mille ans de guerres de religions en Europe”.

Le 24 février 2022, la Russie de Vladimir Poutine entamait l'invasion de l'Ukraine. Deux ans plus tard, l'armée ukrainienne, s'avère éreintée par une contre-offensive ratée et se retrouve arc-boutée en défense. Les soldats sont confrontés à un front figé et à des Russes plus nombreux et mieux armés.

Volodymyr Zelensky a déclaré, dimanche 25 février, que 31 000 soldats ukrainiens avaient été tués depuis le début de la guerre avec la Russie. Kiev et Moscou refusent habituellement de communiquer sur leurs pertes militaires respectives. Il a également affirmé que la Russie avait réussi à mettre la main sur les plans de la contre-offensive ukrainienne de l'été 2023 avant même que celle-ci ne commence.

Emmanuel Macron rassemble ce lundi à Paris le chancelier allemand, le président polonais et une quinzaine de chefs d'État et de gouvernement pour réaffirmer leur soutien à l'Ukraine.

Jean-François Colosimo reviendra sur ses 2 ans de guerre en Ukraine.

17:45 "C dans l'air"

Alex de Tarlé décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.

Les experts invités :

Louis Hausalter, journaliste politique au Figaro.

Audrey Goutard, grand reporter à France Télévisions, spécialiste des faits de société.

Éric Fottorino, écrivain, cofondateur de Zadig et Le 1 Hebdo.

Brice Teinturier, directeur général délégué de l'institut de sondages Ipsos.

Le thème de l'émission : RN-Macron : la bataille dans les allées du Salon de l'agriculture

C'est l'image du week-end. Des agriculteurs chargés par les CRS au milieu des vaches du Salon de l'agriculture. Le passage d'Emmanuel Macron samedi a déclenché leur colère. Face à la cohue, le Président a dû se limiter à un coin du salon et n’a pu débattre qu’avec quelques agriculteurs à qui il a assuré avancer "à fond la caisse" sur la simplification, notamment sur les normes, la grande demande de ces derniers mois. Profitant de cette visite chaotique, le président du Rassemblement national Jordan Bardella n'a pas hésité le lendemain à souffler sur les braises de la colère, à moins de quatre mois des élections européennes. Il estime le chef de l'État atteint d'"une dérive schizophrénique assez inquiétante et dangereuse au regard de sa fonction". Quelques heures plus tôt, Emmanuel Macron a désigné le parti d'extrême droite comme responsable des échauffourées. Le Premier ministre Gabriel Attal a même été envoyé en catastrophe dimanche soir pour reconquérir le terrain et rencontrer des responsables de filières auprès de qui il a défendu le marché unique européen et la Politique agricole commune (PAC).

C'est dans cet échange d'attaques ciblées qu'Emmanuel Macron a remis sur la table une proposition émise de longue date par la gauche : celle des prix planchers. Une mesure obligeant les grands groupes agro-alimentaires à prendre en compte les coûts de production inhérents à chaque filière pour leur permettre de ne pas vendre à perte. Les prix planchers "permettront de protéger le revenu agricole et de ne pas céder à toutes les pratiques les plus prédatrices qui aujourd'hui sacrifient nos agriculteurs et leurs revenus", a justifié Emmanuel Macron, samedi au Salon de l'agriculture. Cette mesure devrait s'inscrire dans le futur projet de loi sur le revenu des agriculteurs que le Premier ministre Gabriel Attal s'est engagé à présenter d'ici l'été. Elle n'est pourtant pas nouvelle. En novembre dernier, une proposition de loi déposée par les députés LFI avait été rejetée de justesse, en raison notamment de l'opposition de la majorité présidentielle. "Depuis six ans, nous le réclamons à l’Assemblée nationale (…) C’est le grand choix aujourd’hui", s'est empressé de tweeter sur X, François Ruffin, le député LFI de la Somme. De son côté, la droite dénonce une "très mauvaise idée : il s’agira d’un revenu minimum universel agricole, idée socialiste, et le prix plancher deviendra un prix de marché dans Egalim. Dans la diversité des régions et des exploitations, les écarts vont s’agrandir", a commenté sur le même réseau social Bruno Retailleau, le président du groupe Les Républicains au Sénat. Du côté des syndicats, la question est loin de faire l’unanimité. La FNSEA craint que le prix minimum devienne “un prix plafond pour le revenu des agriculteurs”.

Un parti n'a pour l'instant pas réussi à se faire une place dans ce débat. Les Verts, et leur tête de liste pour les européennes, Marie Toussaint, peinent à se faire entendre entre le camp présidentiel et le Rassemblement national. Interrogée sur l'arrivée compliquée d'Emmanuel Macron au Salon de l'agriculture, l'écologiste a estimé qu'il "n'a eu de cesse de marcher sur les parties prenantes, sur le dialogue social, sur les conventions citoyennes qu'il a lui-même mises en place". Marie Toussaint, militante de longue date, députée européenne depuis 2019, encore peu connue du grand . Dans les derniers sondages, les Verts restent au coude à coude avec le Parti socialiste et La France Insoumise entre 7 et 10% des intentions de vote. Le parti espère atteindre le score de 13,5% de Yannick Jadot aux élections européennes de 2019. Mais encore faudra-t-il réussir à apaiser les doutes qui, déjà, s'élèvent en interne.

Le gouvernement va-t-il réussir à amadouer les agriculteurs ? Pourquoi Emmanuel Macron a-t-il cédé sur l'idée des prix planchers ? A 4 mois du scrutin, la campagne des européennes est-elle lancée entre la majorité présidentielle et le Rassemblement national ?

Le sujet vous questionne ?

Posez votre question par SMS au 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Twitter avec le hashtag #cdanslair.

Dernière modification le lundi, 26 février 2024 16:16
mail

L'actualité TV Newsletter
Pour ne rien louper...
Chaque semaine, recevez en avant-première une sélection de programmes qui seront bientôt diffusés à la TV.

vignette primes a venir
vignette week end tv