"C dans l'air" lundi 11 mars 2024 : les invités reçus sur France 5 par Caroline Roux

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL lundi 11 mars 2024 1323
"C dans l'air" lundi 11 mars 2024 : les invités reçus sur France 5 par Caroline Roux

Caroline Roux vous donne rendez-vous ce lundi 11 mars 2024 à 17:30 sur France 5 pour un nouveau numéro de “C dans l'air”. Voici le thème de l'émission et les invités qui seront reçus.

17:30 L'invité de "C dans l'air"

Caroline Roux reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.

Ce lundi 11 mars 2024, Caroline Roux recevra : Alain Minc, économiste et essayiste, auteur du Dictionnaire amoureux du pouvoir.

Thomas Cazenave, le ministre délégué aux Comptes publics et Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, ont défendu leur plan d'économies de 10 milliards d'euros en 2024, ciblant la transition écologique, le travail ou l'éducation, annoncé seulement deux mois après l'adoption du budget 2024 par le Parlement. Ils ont aussi annoncé de nouvelles économies pour 2025, avec 20 milliards d'euros de coupes supplémentaires.

Auditionné à l'Assemblée nationale le 6 mars, Thomas Cazenave a admis que la France est entrée “dans un nouveau contexte des finances publiques marqué par une conjoncture moins favorable et des taux d'intérêt élevés". Bruno Le Maire de son côté affirme que "ça n'est jamais agréable ni sympathique" de couper dans le budget de l'État, mais "c'est tout simplement nécessaire". Le ministre de l'Économie envisage un projet de loi de finances rectificative 2024 cet été, en fonction "de nos recettes fiscales". Pour garantir que le déficit revienne sous 3% en 2027, un tour de vis supplémentaire devra surtout s'appliquer sur le budget 2025 de l'État et de la Sécurité sociale.

Le chômage est aussi visé avec une nouvelle réforme pour durcir les règles d'indemnisation ainsi qu’une reprise en main de l'assurance chômage par l'État, aujourd'hui, pilotée par les partenaires sociaux au sein de l'Unédic. Pour Eric Heyer, économiste et directeur du département analyse et prévision de l'Observatoire Français des Conjonctures Economiques de Sciences Po, “on va faire peser une grande partie de ces économies sur ceux qui ne travaillent pas. Les deux cibles sont les chômeurs et les retraités".

Alain Minc reviendra sur le plan d'économies de Bercy.

17:45 "C dans l'air"

Alex de Tarlé décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.

Les experts invités :

Christophe Barbier, éditorialiste politique et conseiller de la rédaction de Franc-Tireur.

Marina Carrère d'Encausse, médecin et journaliste pour Le magazine de la santé.

Isabelle de Gaulmyn, rédactrice en chef de La Croix.

Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion - Ifop.

Le thème de l'émission : "Aide à mourir" : le débat est lancé

Une "aide à mourir", assortie de "conditions strictes", pour les malades condamnés. Emmanuel Macron a dévoilé ses positions sur la fin de vie, dans un entretien accordé à Libération et La Croix, et a précisé le calendrier à venir. Le projet de loi "arrivera sur la table du Conseil des ministres en avril, pour une première lecture en mai" a indiqué le chef de l’Etat qui a tranché pour un examen à l’Assemblée avant les élections européennes du 9 juin.

Après une longue réflexion sur le sujet, le président de la République propose donc une "aide à mourir" pour abréger les souffrances des malades qui le demanderont et respectent des critères stricts : être majeur, capable de discernement, avoir une maladie incurable, des souffrances insupportables ((ne pouvant être soulagées) et un pronostic vital engagé à court ou moyen terme. Après un avis collégial favorable de l'équipe médicale, une substance létale sera prescrite à la personne, qu'elle pourra s'administrer elle-même, ou avec l'aide d'un proche ou d’un soignant si elle "n'est pas en mesure d'y procéder physiquement". En seront exclus les patients de moins de 18 ans, les malades psychiatriques, les malades d’Alzheimer dont le discernement est altéré mais ce qui interrogent le plus ce lundi c’est la définition de "pronostic vital engagé à court ou moyen terme".

Des termes "flous", selon l’ancien député Jean Leonetti co-auteur de la loi Claeys-Leonetti qui risquent de rendre cette loi inapplicable. "Quand on est flou, il y a une difficulté à l'application des lois qui ne sont pas extrêmement claires" Q.u'est "un moyen terme", "court terme, on arrive à voir que c'est quelques jours, quelques semaines. Mais moyen terme, c'est quoi ? Un an, deux ans ? On voit que là aussi on va avoir d’énormes difficultés à appliquer la loi", affirme-t-il.

Des parlementaires qui ont vont avoir la tâche de préciser les contours de la loi qui suscite d’ores et déjà beaucoup de réactions. Insuffisant pour les militants du droit à mourir dans la dignité, le texte inquiète certains médecins comme le docteur Claire Fourcade, présidente de la Société française d'accompagnement et de soins palliatifs (SFAP). L’Eglise de France, de son côté,a vivement critiqué ce lundi le projet de loi, en évoquant "une tromperie", "quelque chose d'incompréhensible" et "une absence de fraternité".

Selon un sondage Cluster17 pour Le Point, réalisé en octobre dernier, 83 % des Français seraient favorables à l’euthanasie (le médecin administre la substance létale). Le consensus serait moins fort concernant le suicide assisté (le patient administre la substance létale) : 67 % sont pour. Entre 3 et 4 % se disaient prêts à manifester contre une loi sur la fin de vie.

Le sujet vous questionne ?

Posez votre question par SMS au 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Twitter avec le hashtag #cdanslair.

Dernière modification le lundi, 11 mars 2024 16:29
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