C dans l'air mercredi 22 mai 2024 : les invités reçus par Caroline Roux sur France 5

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL mercredi 22 mai 2024 916
C dans l'air mercredi 22 mai 2024 : les invités reçus par Caroline Roux sur France 5

Caroline Roux vous donne rendez-vous ce mercredi 22 mai 2024 à 17:30 sur France 5 pour un nouveau numéro de “C dans l'air”. Voici le thème de l'émission et les invités qui seront reçus.

17:30 L'invité de "C dans l'air"

Caroline Roux reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.

Ce mercredi 22 mai 2024, Caroline Roux reçoit : Antoine Vey, avocat de Julian Assange, auteur de "Julian Assange : La plaidoirie impossible".

Le journaliste et lanceur d'alerte Julian Assange est en ce moment au cœur d’une procédure d’extradition demandée par les États-Unis. Lundi la Haute Cour de justice de Londres a jugé que les garanties données par les États-Unis n’étaient pas satisfaisantes sur sa liberté d’expression et le fait qu’il ne risquait pas la peine capitale. Antoine Vey, avocat aux barreaux de Paris, est celui qui défend les droits de Julian Assange, un informaticien devenu journaliste pour WikiLeaks. Il est privé de liberté depuis plus de 10 ans et incarcéré depuis 2019 à la prison de haute sécurité de Belmarsh au Royaume-Uni pour "espionnage". Il encourt 175 ans de prison.

Julian Assange est, par la force des choses, devenu un combattant du droit à l’information mais aussi un combattant qui a défié le pouvoir en révélant au grand public des informations sérieuses et vérifiées que les médias traditionnels n’étaient pas en mesure de collecter et de publier. Dans son nouveau livre Antoine Vey affirme que "Julian Assange n’a fait que révéler des informations vraies. En exposant des faits et en les diffusant au plus grand nombre, Julian Assange a commis un crime de lèse-majesté. Il a montré que le Prince n’était plus qu’un roi nu et qu’il devrait répondre de ses forfaits devant les citoyens". La qualification juridique des faits est limpide. Pour le juge Baltasar Garzón qui pilote la coordination de la défense de Julian Assange : "Le cas Assange est très clair d’un point de vue juridique. Il s’agit d’une persécution politique, motivée par le fait qu’il est journaliste".

Antoine Vey revient aussi dans le détail sur un certain nombre d’arrangements judiciaires. Le premier amendement de la Constitution américaine "garantit la liberté d’expression et le droit de la presse". Grâce à ce texte, il n’y a jamais eu aucune poursuite de journalistes ou d’organes de presse pour la publication de documents classifiés, sans compter sur Julian Assange qui y échappe. Pour son avocat "il n'est pas accusé de quelque chose de juridique ou judiciaire, il est mis en cause dans le cadre d'une stratégie".

Antoine Vey  reviendra sur le cas de son client Julian Assange, incarcéré depuis 2019 à la prison de haute sécurité de Belmarsh au Royaume-Uni pour "espionnage". Il reviendra sur son appel au sursaut national des Français pour défendre ce journaliste et plus globalement notre droit d’être informé librement

17:45 "C dans l'air"

Caroline Roux décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.

Les experts invités : 

Général Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU.

Alain Pirot, journaliste spécialiste des questions de défense.

Anne Nivat, reporter de guerre.

Frédéric Charillon, politologue spécialiste des relations internationales, ancien directeur de l’Institut de recherches stratégiques de l’École militaire (Irsem).

Le thème de l'émission : Guerre en Ukraine : Poutine ou la stratégie du chaos

Moscou montre ses muscles. Hier, l'armée russe a annoncé avoir débuté près de l'Ukraine des exercices militaires sur l'utilisation d'armes nucléaires tactiques. Une démonstration de force et une manière de répondre à la proposition d'Emmanuel Macron qui suggérait il y a quelques semaines d'élargir la dissuasion nucléaire au continent européen. Sur le terrain, la Russie continue également d'avancer. Depuis le 10 mai, ses bataillons ont conquis un peu plus de 150 kilomètres carrés de territoire dans la région de Kharkiv. La zone d'affrontements s'étire désormais sur plus de 1 000 kilomètres. Une difficulté pour les troupes ukrainiennes qui peinent à couvrir le front.

Toujours dans cette stratégie de dispersion, la Russie attroupe actuellement entre 9 000 et 10 000 hommes au nord de la Russie, juste en face de la région ukrainienne de Soumy. Si le président ukrainien Zelensky assure que "nous gardons le contrôle partout", l'inquiétude monte dans les rangs de l'état-major fait déjà face à une pénurie d'hommes. L'Ukraine aimerait également mieux protéger son ciel, elle déplore déjà quelque 8 000 attaques de missiles balistiques et drones de longue portée russes. Mais elle manque de technologies. Dans une tribune publiée par Le Monde la semaine dernière, plusieurs intellectuels appellent d'ailleurs les Européens à livrer à l'Ukraine du matériel sol-air, à l'image des Patriot américains ou des SAMP/T-Mamba franco-italiens, à même de détruire les missiles balistiques russes. "C’est cet ensemble qu’il faut procurer d’urgence à l’Ukraine, afin de fermer le ciel ukrainien aux missiles russes", écrivent-ils.

Si les partenaires de l'Ukraine sont divisés sur la degré d'aide militaire à apporter, certains font déjà les frais de la guerre indirecte menée par le Kremlin à l'Occident. Depuis plusieurs mois, les tentatives d'ingérence russes se multiplient, de la Pologne à l'Espagne en passant par la France. Hier, plusieurs médias ont révélé que la DGSI suspectaient la Russie d'être à l'origine des mains rouges taguées sur le Mémorial de la Shoah découvertes la semaine dernière, à Paris. Une affaire similaire avec celle des étoiles de David peintes sur les murs parisiens, là encore pilotée par le FSB, estiment les renseignements français. Selon eux, cette campagne de désinformation destinée à diviser les opinions publiques a débuté dès le printemps 2023 en Pologne. Des Moldaves, pilotés, à distance par le FSB y menaient déjà des actions de désinformation, de surveillance et de sabotage. Et pas plus tard qu'hier, une attaque cyber "d'une ampleur inédite" a visé la Nouvelle-Calédonie, selon le gouvernement local, alors que le président Emmanuel Macron s'apprêtait à se atterrir sur l'archipel. Quelques jours plus tôt, c'est le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin qui faisait état d'une ingérence de l'Azerbaïdjan, proche de la Russie, dans les émeutes qui agitent le territoire d'Outre-mer.

Toujours sur le plan international, la Cour pénale internationale reste au centre de l'attention. Il y a deux jours, son procureur général, Karim Khan, a demandé à la cour l'émission de mandats d'arrêt contre Benjamin Netanyahu, deux de ses ministres et trois des principaux chefs du Hamas. Cette décision, qui doit encore être validée par les trois juges de la chambre préliminaire, a suscité une levée de boucliers de la part de plusieurs pays comme les États-Unis, l'Italie ou l'Allemagne, qui y voient un dangereux parallèle entre le Hamas et l'État hébreu. De son côté, le Quai d'Orsay a annoncé "soutenir la CPI". Mais qui est donc Karim Khan, l'homme qui fait encore un peu plus trembler le cabinet de guerre de Netanyahu ? Avocat de formation, ce britannique a été procureur de la Couronne d'Angleterre avant de se lancer dans le droit international. Avant d'être nommé procureur général de la CPI en 2021, il a notamment dirigé l'enquête de l'ONU qui a mis en évidence le génocide des Yézidis perpétré par Daech Irak. En 2023, c'est aussi sous ses ordres, que la CPI a émis un mandat d'arrêt contre Vladimir Poutine pour les crimes de guerre supposés commis en Ukraine.

Quelle est la stratégie de Vladimir Poutine en ouvrant un nouveau front en Ukraine ? Pourquoi les Européens suspectent Moscou d'ingérences dans l'UE ? Et qui est Karim Khan, le procureur général de la CPI qui vient de demander un mandat d'arrêt contre Netanyahu ?

Le sujet vous questionne ?

Posez votre question par SMS au 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Twitter avec le hashtag #cdanslair.

Dernière modification le mercredi, 22 mai 2024 15:45
mail

L'actualité TV Newsletter
Pour ne rien louper...
Chaque semaine, recevez en avant-première une sélection de programmes qui seront bientôt diffusés à la TV.

vignette primes a venir
vignette week end tv
© 2004-2025 Les coulisses de la télévision - Jean-Marc VERDREL