"C dans l'air" mardi 4 juin 2024 : les invités reçus sur France 5 par Axel de Tarlé

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL mardi 4 juin 2024 849
"C dans l'air" mardi 4 juin 2024 : les invités reçus sur France 5 par Axel de Tarlé

Axel de Tarlé vous donne rendez-vous ce mardi 4 juin 2024 à 17:30 sur France 5 pour un nouveau numéro de “C dans l'air”. Voici le thème de l'émission et les invités qui seront reçus.

17:30 L'invité de "C dans l'air"

Axel de Tarlé reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.

Ce mardi 4 juin 2024, Axel de Tarlé recevra : Bérangère Lepetit, journaliste au Parisien.

Environ 100 000 personnes continueraient à faire chaque année des tests génétiques malgré une interdiction stricte et un durcissement de la législation l’an dernier.

En 2020, dans le cadre des débats autour de la nouvelle loi de bioéthique dite "PMA pour toutes", deux amendements avaient été déposés par le député MoDem Bruno Fuchs avec pour objectif de légaliser et encadrer les tests ADN, en vain puisque la France reste à ce jour le seul pays en Europe, avec la Pologne, à interdire les kits dits "récréatifs".

Agnès Buzyn, alors ministre de la Santé, s’y était opposée, craignant que les données collectées grâce à ses kits soient utilisées à des fins commerciales. En 2018, la société 23andMe avait été pointée du doigt pour son partenariat avec le géant pharmaceutique GlaxoSmithKline. L’entreprise avait balayé les critiques en assurant que cette revente se faisait avec l’accord des clients. Selon Nathalie Jovanovic-Floricourt, fondatrice de l’association DNA Pass, "en France, il y a ce que j’appelle l’effet Bienvenue à Gattaca (du nom d’un film de science-fiction américain où les individus sont classés selon leur ADN). Il y a beaucoup de fantasmes et une vision dangereuse de la génétique. Ce qui est infiniment regrettable".

Autre fervente opposante à la légalisation des tests dans l’Hexagone : la Cnil (commission nationale informatique et libertés). Dans un avis publié en mars, elle appelle à nouveau "à la vigilance" et met en garde à la fois les entreprises et les personnes intéressées par ces tests . Selon la commission, "toutes ces données (collectées par les entreprises), prises individuellement et combinées, révèlent de très nombreuses informations sur les personnes et ont beaucoup de valeur. Les sociétés commercialisant ces tests apportent peu de garanties sur leur qualité et la sécurité des échantillons et des données".

En fin d’année dernière, ces craintes se sont avérées fondées quand la société américaine, l’une des plus importantes du marché, 23AndMe a reconnu s’être fait attaquer par des hackers. Les pirates informatiques sont parvenus à voler les données génétiques de près de 1,4 million d’utilisateurs.

Bérangère Lepetit reviendra sur toutes les problématiques posées par ces tests ADN récréatifs.

17:45 "C dans l'air"

Alex de Tarlé décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.

Les experts invités :

Général Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU.

Guillaume Lagane, maître de conférences à Sciences Po, spécialiste des questions de défense et de relations internationales

Paul Gogo, journaliste, ex-correspondant à Moscou.

Alexandra Saviana, journaliste à L’Express.

Le thème de l'émission : Cercueils, soldats... Quand Poutine cible la France.

Depuis que plusieurs alliés occidentaux de l’Ukraine, dont la France et les États-Unis, ont donné leur accord pour que Kiev puisse utiliser leurs armes afin de frapper des cibles militaires sur le sol russe, la tension est montée de plusieurs crans. Hier le vice-ministre des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, a tenu à "mettre en garde les responsables américains contre des erreurs de calcul qui pourraient avoir des conséquences fatales". Et ce mardi le porte-parole Kremlin n'a pas exclu que les forces russes puissent frapper les instructeurs français, dont l'envoi est actuellement en discussion entre Paris et Kiev. "Aucun instructeur s'occupant de la formation des militaires ukrainiens n'a d'immunité" face aux frappes, a déclaré à la presse Dmitri Peskov. "Peu importe qu'ils soient Français ou non", a-t-il ajouté.

La semaine dernière, le commandant en chef de l'armée ukrainienne, Oleksandre Syrsky, avait indiqué que la France allait envoyer "prochainement" des instructeurs afin de former les troupes de ce pays qui fait face à une offensive russe depuis février 2022. Le ministère ukrainien de la Défense avait cependant précisé peu après que l'envoi d'instructeurs était "toujours en discussion" avec la France et d'autres pays. Officiellement, la France ne dispose pas de militaires assistant ou formant les forces ukrainiennes en Ukraine. Le président de la République Emmanuel Macron a évoqué à plusieurs reprises la possibilité d'envoyer ces instructeurs pour aider Kiev, suscitant la controverse parmi ses alliés ainsi que la colère de la Russie qui multiplie les ingérences et les campagnes de de déstabilisation à l’approche des élections européennes et des JO de Paris.

Faux documentaire gonflé à l’intelligence artificielle pour imiter la voix de l'acteur américain Tom Cruise, communiqués et articles factices, fake news… Selon le centre d’analyse des menaces du géant américain Microsoft, la Russie a augmenté l’ampleur de sa campagne de désinformation sur les réseaux, visant à diffamer la France, son président, ainsi que le Comité international olympique (CIO), mais aussi faire craindre une « explosion de violence » dans le pays, selon un communiqué posté dimanche. Pour ce faire, des groupes d’influence russe ont notamment mis en ligne des vidéos trompeuses. L’une d’entre elles se fait passer pour du contenu produit par la chaîne d’information France 24 et assure que 24 % des billets vendus ont été restitués par crainte d’un attentat durant les Jeux, ce qui est faux. Une autre prétendument diffusée par le média Euro News, parle de Parisiens qui "souscrivent une assurance immobilière en prévision du terrorisme lors des Jeux". Parallèlement à ces infox, samedi cinq cercueils ont été découverts au pied de la tour Eiffel, remplis de plâtre et recouverts d’un drapeau français, avec la mention "soldats français de l’Ukraine". Les soupçons se portent une fois encore sur la Russie.

Les tentatives d’ingérences étrangères prennent des formes de plus en plus hybrides, comme l’explique la délégation parlementaire du renseignement, qui s’inquiète de la vulnérabilité de la France dans son rapport annuel publié en novembre 2023. "Le niveau de menaces d’ingérences étrangères se situe à un stade élevé, dans un contexte international tendu et décomplexé", soulignent les membres. Dans ce contexte, les questions de défense reviennent au premier plan dans le débat. Hier sur le plateau de C dans l’air l’invité, François Lecointre, ancien chef d’état-major des armées, a rappelé "la nécessité de se préparer à un affrontement plus direct sur le sol européen". Nos équipes se sont rendues sur le Charles-de-Gaulle, le fleuron de la marine française, qui multiplie les exercices depuis plusieurs semaines dans un contexte international tendu, sur fond de guerre en Ukraine mais dans la bande de Gaza. "Il est temps que la guerre s’arrête" a estimé Joe Biden vendredi dernier après avoir présenté un plan, en trois phases, chacune d’une quarantaine de jours, pour mettre fin au conflit à Gaza.

Le sujet vous questionne ?

Posez votre question par SMS au 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Twitter avec le hashtag #cdanslair.

Dernière modification le mardi, 04 juin 2024 16:54
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