C'était lui ou moi. C'est ce qu'a affirmé Catarina Castro, pour justifier le meurtre de son époux, Badre Fakir, le 30 août 2015, après des années de souffrance, d'humiliations et de violences sur elle et leurs quatre enfants. Elle n'« avait pas le choix » a-t-elle expliqué.
Mais ça, c'est la version de l'accusée. Car la famille de la victime soutient une toute autre version !
Certes, Badre n'était pas un Saint, et s'était rendu coupable de nombreux délits à Nîmes et ses environs. Mais il aimait sa famille et son épouse, « sa princesse », plus que tout ! C'est pour leur offrir un bon standing de vie qu'il donnait dans le trafic de drogue. Et c'est avec la complicité de sa femme qu'il a escroqué l'assurance maladie, le couple qui leur a vendu la maison et la boulangère avec qui il vivait une double vie.
Alors qui dit vrai, dans cette affaire ? Un imbroglio familial que la justice a finalement tranché.
Catarina Castro et ses deux fils ont été renvoyés devant la Cour d'Assises du Gard en avril 2021. L'accusée a été condamnée à une peine de 12 années de réclusion criminelle pour le meurtre de son mari. Jordan et Mickaël, eux, ont été acquittés.