Stéphane Plaza évoque son rôle dans un épisode de “Alice Nevers” à découvrir le 22 octobre sur TF1

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL dimanche 4 octobre 2020 3170
Stéphane Plaza évoque son rôle dans un épisode de “Alice Nevers” à découvrir le 22 octobre sur TF1

Loin de son image de trublion, Stéphane Plaza fait une entrée dans l’univers policier en participant à un épisode de la nouvelle saison d’“Alice Nevers” à découvrir jeudi 22 octobre sur TF1. Il y interprète un urgentiste débordé, confronté à un terrible dilemme. Un rôle qui trouve un écho troublant avec l’actualité.

On vous retrouve en guest dans un nouvel épisode d’«Alice Nevers». Comment êtes-vous arrivé dans la série ?

J’ai eu la chance de participer à plusieurs pièces de théâtre qui ont bien fonctionné et à un film cinéma, J’ai perdu Albert, qui a permis de montrer une autre facette de ma personnalité. C’est sûrement ce qui a poussé le réalisateur à penser à moi. Me proposer un rôle comme celui-ci représentait un petit coup de poker. Quand j’ai lu le script, il m’a tout de suite intéressé. Qui n’a pas rêvé de devenir George Clooney dans Urgences !

Qu’est-ce qui vous a plu ?

J’ai trouvé l’intrigue captivante dès le départ. Elle prend place dans l’univers hospitalier et montre les problèmes rencontrés par les hôpitaux, problèmes qui ont été mis en lumière récemment et ne sont toujours pas résolus. Mais je ne savais pas au moment où je tournais que l’histoire serait autant d’actualité ! J’espère que beaucoup de personnes regarderont cet épisode et se souviendront qu’il est important d’aider le monde médical et les soignants. D’autre part, je trouvais intéressant d’apparaître dans un rôle à contre-emploi. On m’imagine plus naturellement dans des personnages dynamiques et un peu farfelus. Ce rôle me permettait de montrer que je peux aussi jouer dans un registre plus sérieux et moins comique, même si c’est bien de divertir aussi ! Pour changer mon style, j’ai notamment opté pour une paire de lunettes.

Effectivement, vous interprétez un rôle loin de l’univers où l’on vous imagine...

Oui, j’entre dans la peau d’un urgentiste confronté à un choix cornélien. Il paraît inconcevable qu’un homme doive prendre certaines décisions cruciales et irrémédiables en quelques secondes, mais il semble que ce soit parfois le cas dans le monde médical. Ma priorité en tant qu’acteur, c’est la sincérité. Ce personnage devait être tout en retenue, d’abord parce qu’il fallait gommer mon image d’animateur excessif qui est assez présente - certainement mon plus gros défi ! -, mais aussi parce que la situation de ce médecin en fait forcément quelqu’un de tourmenté et replié sur lui-même. C’est un homme discret mais qui porte en lui une réelle volonté de sauver le monde. J’ai la chance de connaître des personnes qui travaillent dans le milieu hospitalier. Pour entrer dans la peau de mon personnage, j’ai un peu discuté avec des médecins et des urgentistes et je suis allé voir comment ils travaillaient. L’aspect le plus frappant, c’est qu’ils sont constamment débordés.

Quelle a été la plus grosse difficulté ?

Sûrement réaliser le massage cardiaque. Je ne sens pas toujours ma force, j’ai donc fait attention au moment de cette scène qui m’a demandé plus de travail. J’ai ensuite regardé l’épisode avec un professionnel pour juger ma prestation. Il m’a rassuré en me disant que mon massage était crédible et bien réalisé. En revanche, jouer le mort a été plutôt facile pour moi car j’arrive à m’endormir partout. Le plus dur a été de ne pas ronfler !

Les comédiens d’«Alice Nevers» se connaissent de longue date. Vous êtes-vous facilement intégré ?

J’ai eu la chance d’être bien accueilli. La série est produite par Ego production, la société avec laquelle j’avais déjà travaillé trois fois pour L’homme de la situation. L’équipe connaissait mon sérieux et avait confiance en moi. Je connais aussi bien Jean-Michel Tinivelli, qui m’a été présenté par Richard Berry. Nous avons fait quelques soirées football ensemble. Nous avons en commun l’amour de la bonne chère, il aime mon côté excessif au football et moi, son côté maniaque qui le pousse à avoir sur lui trois paires de lunettes. Nous n’avons partagé aucune scène ensemble, mais le retrouver sur un tournage était un clin d’œil sympathique. Mais si j’ai été bien accueilli, je n’ai pas encore été intégré parce que les comédiens se connaissent tous par cœur. Il va falloir que je revienne pour d’autres épisodes !

Propos recueillis par Aurélie Binoist, TF1.

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Publié dans Séries, Interviews
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