L'histoire en quelques lignes...
Un jeune séminariste au passé trouble est assassiné. Un tatouage sur son torse met les enquêteurs sur la piste d’une œuvre disparue de Jérôme Bosch, peintre de la renaissance flamande fasciné par les démons qui avait rendez-vous au Louvre le matin même. Il avait en sa possession un précieux dessin de l'artiste, volé deux jours avant le crime dans sa chambre. Un tatouage sur son torse met les enquêteurs sur la piste d'une oeuvre disparue...
Jérôme Bosch (né en 1450 et mort en 1516 aux Pays-Bas) est le peintre le plus fascinant de la Renaissance flamande, le premier à avoir fait des “diableries” un sujet de peinture.
Fasciné par le péché, il peint des visions infernales extravagantes et scandaleuses où il expose les vices des hommes et les punitions qu’ils subissent dans l’au-delà. Il ose même s’attaquer à l’Eglise. Son tryptique des Sept péchés capitaux dénonce l’hypocrisie du clergé. Si le panneau central a disparu, on peut encore admirer la Nef des fous et l’Allégorie de la débauche et du plaisir, où l’on voit des femmes et des hommes, y compris des religieux, s’adonner à tous les excès, ainsi que La Mort de l’avare, représentant un vieil homme qui achète le salut de son âme avec l’argent qu’il a amassé.