17:30 L'invité de "C dans l'air"
Axel de Tarlé reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.
Ce lundi 30 octobre 2023, Axel de Tarlé recevra : Muriel Gilbert, journaliste et correctrice au Monde, autrice de "Joyeuses fautes".
Aujourd’hui, Emmanuel Macron inaugure la Cité internationale de la langue française à Villers-Cotterêts, dans l’Aisne. C’est là que François Ier a signé en 1539 l’ordonnance qui impose le français. En mars 2017 alors candidat, Emmanuel Macron avait promis de restaurer l’édifice, à l’abandon depuis 2014, après avoir été successivement transformé en dépôt de mendicité, prison et Ehpad, pour en faire un “château de la francophonie”. C'est le deuxième plus gros chantier culturel après celui de Notre-Dame de Paris, avec près de 210 millions d'euros investis pour en faire la Cité internationale de la langue française.
Le français est la cinquième langue parlée dans le monde. Selon l'observatoire de la Francophonie, en 2022, sur 112 pays et territoires, 321 millions de personnes sont capables de s'exprimer en français. D’après l’OCDE, la France est le pays qui consacre le plus de temps scolaire à l’apprentissage des fondamentaux. Pourtant, en 2023 encore, la France est très mal classée sur le podium européen de la compréhension de lecture. Dans une tribune au Monde, des linguistes, écrivains et sociologues demandent une réforme de l’orthographe. “L’opacité de notre orthographe en est en partie responsable. Et le temps passé à enseigner ses bizarreries et incohérences l’est au détriment de l’écriture créative et de la compréhension” souligne la tribune.
Muriel Gilbert reviendra sur le débat sur la réforme de l'orthographe, à l'occasion de l'inauguration par Emmanuel Macron de la Cité internationale de la langue française à Villers-Cotterêts.
17:45 "C dans l'air"
Alex de Tarlé décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.
Les experts invités :
Agnès Levallois, spécialiste du Moyen-Orient, à l'Institut de Recherche et d’Études Méditerranée Moyen-Orient.
Frédéric Encel, docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences Po Paris et Paris School of Business.
Jean-Claude Palomeros, ancien chef d’état-major, ancien commandant suprême de la transformation de l’OTAN.
Elsa Vidal, rédactrice en chef de la rédaction en langue russe à RFI.
Le thème de l'émission : L'avion arrive de Tel Aviv, la foule attaque l'aéroport
« Ce sera une guerre longue et difficile ». C'est en ces termes que le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a commenté samedi la « seconde étape de la guerre à Gaza ». Celle-ci a débuté avec l'intensification des bombardements de l'armée israélienne, qui est maintenant entrée en territoire palestinien pour une « opération terrestre ».
Gaza-ville est donc un champ de bataille, et la situation humanitaire est catastrophique. Les civils gazaouis ont été priés de partir vers le sud tandis que les appels pour acheminer davantage d'aides dans l'enclave se multiplient. Le président américain Joe Biden a réclamé que cette aide « soit augmenté considérablement et immédiatement » et la cour pénale internationale prévient Israël qu'empêcher l'acheminement de l'aide humanitaire peut constituer un crime.
Pendant ce temps, en Russie, une foule hostile à Israël a envahi hier un aéroport du Daghestan à l'annonce de l'arrivée d'un vol en provenance de l'état hébreu. "Plus de 150 participants ont été identifiés" a rapporté le ministère de l'Intérieur russe ce matin, tandis que Vladimir Poutine compte bien tirer parti de cette crise au Proche-Orient, qui détourne l’attention de la guerre en Ukraine et nourrit le ressentiment contre les Occidentaux. La semaine dernière, le chef du Kremlin a même reçu une délégation du Hamas à Moscou.
De son côté, le président turc Recep Tayyip Erdogan semble avoir choisi son camp en accusant les Occidentaux d'être « les principaux responsables des massacres à Gaza ». A l'occasion d'un meeting de soutien à la Palestine, il a ajouté qu' « Israël n’est qu’un pion que les Occidentaux pourront sacrifier le moment venu. Parce qu’Israël ne peut rien faire sans eux ». Des propos qui n’ont pas manqué de déplaire au gouvernement israélien, qui a rappelé ses diplomates en Turquie.
Alors, combien de temps peut durer la guerre à Gaza ? Faut-il redouter une montée de l'antisémitisme ? Pourquoi Erdogan est-il si offensif envers Israël ?
Le sujet vous questionne ?
Posez votre question par SMS au 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Twitter avec le hashtag #cdanslair.