17:30 L'invité de "C dans l'air"
Caroline Roux reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.
Ce mardi 5 décembre 2023, Caroline Roux recevra : Thierry Coste, lobbyiste pro-chasse, conseiller de la Fédération nationale des chasseurs, auteur du livre "Le plan secret de nos élites contre le monde rural".
Willy Schraen, le numéro un des chasseurs et le lobbyiste Thierry Coste, proche de l'Élysée, montent une liste aux européennes pour défendre le mode de vie rural. "On veut rassembler très largement ceux qui en ont marre des technocrates de Bruxelles qui font tout pour nous empêcher de vivre dans nos campagnes", résumé Thierry Coste, la tête pensante de l'initiative.
Dans son ouvrage, Thierry Coste revient sur ce monde rural qui comprend 22 millions d'habitants et 90 % de la superficie de l'Hexagone. Selon lui, "sous nos yeux, un monde menace de disparaître. Un monde négligé, souvent méprisé par les responsables nationaux, sans cesse critiqué".
Lobbyiste pro-chasse, conseiller de la Fédération nationale des chasseurs, il viendra nous parler de sa liste aux élections européennes et du mode de vie rural qu’il défend à l’heure où les politiques ont selon lui, délaissé nos campagnes depuis trente ans.
17:45 "C dans l'air"
Caroline Roux décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.
Les experts invités :
Général Christophe Gomart, ancien directeur du renseignement militaire, ex-commandant des opérations spéciales.
Alain Pirot, journaliste spécialiste des questions de défense, ancien correspondant à Jérusalem.
Isabelle Lasserre, correspondante diplomatique pour Le Figaro.
Vincent Hugeux, journaliste indépendant, spécialiste des enjeux internationaux.
Le thème de l'émission :
Après des semaines de combat contre le Hamas dans le nord de Gaza, et une trêve fragile de sept jours qui a permis la libération d’otages en échange de prisonniers palestiniens, la guerre a repris et l'armée israélienne intensifie ce mardi son déploiement dans le sud du territoire, faisant craindre un "scénario encore plus infernal" pour les civils, selon les Nations unies. Khan Younes, ville où ont été déplacés un grand nombre de Palestiniens du nord, est désormais la cible de Tsahal. Les ONG humanitaires ne cachent plus leur désespoir face à la situation dans la bande de Gaza. la présidente du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), arrivée sur place lundi, a dénoncé les souffrances "intolérables" de la population et l’échec moral de la communauté internationale. Un message qu’elle a souhaité transmettre elle-même dans une rare prise de parole de l’institution d’aide humanitaire.
Sur le front diplomatique, les condamnations se multiplient. L’émir du Qatar, qui a joué un rôle majeur dans l’accord de trêve qui a expiré vendredi dernier, a jugé "honteux pour la communauté internationale de laisser ce crime odieux se poursuivre depuis près de deux mois, avec des massacres systématiques et délibérés de civils innocents, notamment des femmes et des enfants". Le président de la République Emmanuel Macron, a appelé samedi une nouvelle fois à un "cessez-le-feu durable" et a demandé à Israël de mieux préciser ses buts de guerre, car, selon lui, éradiquer le Hamas pourrait prendre dix ans. Surtout le principal allié de l’Etat hébreux, les Etats-Unis critiquent la stratégie israélienne dans le sud de Gaza. Ce week-end les principaux membres de l’Administration Biden ont explicitement demandé aux Israéliens de faire plus d’efforts pour limiter le nombre de victimes civiles. Des mises en garde formulées après que le Secrétaire d’État Anthony Blinken se trouvait en Israël à la veille de la reprise des combats, pour inciter Benjamin Netanyahou à changer de stratégie afin de protéger les civils.
Mais pour l’heure, Israël a choisi de ne pas l’écouter. Benjamin Netanyahou répète vouloir continuer la guerre jusqu'à ce que "tous ses objectifs soient atteints" alors que son procès pour corruption a repris ce mardi, environ deux mois après sa suspension due à l'attaque sanglante du Hamas le 7 octobre. En chute libre dans les sondages depuis ce fiasco, le Premier ministre israélien s’est aussi mis à dos les familles des otages toujours détenus par le Hamas et une partie du pays en laissant l’armée attaquer le sud de Gaza.
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