17:30 L'invité de "C dans l'air"
Axel de Tarlé reçoit en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.
Ce mardi 22 juillet 2025, Axel de Tarlé recevra : Valentine Arama, journaliste justice au Point.
Nouveau rebondissement dans l’affaire Jubillar : la justice a décidé d’ouvrir un supplément d’information et a ordonné l’audition de la dernière compagne de Cédric Jubillar. La présidente de la cour d’assises du Tarn, Hélène Ratinaud, a fixé cette audition avant le 31 juillet, dans un cadre légal permettant de consigner ses déclarations par procès-verbal. Cette décision intervient à deux mois du procès de Cédric Jubillar, prévu le 22 septembre.
À l’origine de cette initiative judiciaire : les confidences de cette femme, une trentenaire domiciliée dans le Gers, recueillies dans une interview accordée au Parisien. Elle y affirme que Cédric Jubillar lui aurait avoué le meurtre de son épouse, Delphine Jubillar, dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020. "Il m’a dit avoir étranglé Delphine", déclare-t-elle, précisant que ces propos lui ont été tenus lors de parloirs, entre mars et avril 2025. Selon elle, les faits se seraient déroulés "à l’intérieur de la maison", dans le salon du couple. Le corps aurait ensuite été dissimulé sur une exploitation agricole repérée "un mois" auparavant.
Incarcéré en détention provisoire depuis juin 2021, Cédric Jubillar continue de clamer son innocence. Aucun corps n’a été retrouvé, aucune scène de crime identifiée, aucun aveu enregistré. Si ces déclarations sont jugées crédibles par la justice, elles pourraient conduire à une confrontation entre Cédric Jubillar et son ancienne compagne, voire à de nouvelles fouilles sur les lieux qu’elle évoque.
Valentine Arama, journaliste justice au Point et auteure de "Delphine Jubillar, une disparition" publié aux éditions du Rocher, reviendra sur ce nouveau rebondissement : la justice veut entendre la dernière compagne de Cédric Jubillar.
17:45 "C dans l'air"
Alex de Tarlé décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.
Les experts invités :
Christophe Barbier, éditorialiste politique, conseiller de la rédaction de Franc-Tireur.
Boris Ravignon, maire DVD de Charleville-Mézières.
Damien Delseny, rédacteur en chef adjoint en charge du service police-justice au Parisien.
Béatrice Brugère, magistrate, secrétaire générale du syndicat Unité Magistrats FO.
Le thème de l'émission :
Ultraviolence… Et maintenant Limoges, Nîmes, Béziers
Fusillades sur fond de rivalités liées au trafic de stupéfiants à Nîmes, guet-apens tendus aux pompiers et aux forces de l’ordre à Béziers, violences urbaines à Limoges… Plusieurs villes moyennes sont traversées, en cette fin du mois de juillet, par une vague de violence. En première ligne, les élus locaux tentent de trouver des solutions pour protéger leur population, et de plus en plus d’entre eux décident d’instaurer des couvre-feux pour les mineurs.
C’est le cas à Nîmes. Évoquant une succession de « fusillades, règlements de comptes (et) tensions entre bandes » sur fond de narcotrafic, un couvre-feu a été décidé par la mairie. Il a débuté ce lundi pour les moins de 16 ans, de 21 heures à 6 heures, pour une durée de quinze jours renouvelables, dans six quartiers de la cité, dont Pissevin, qui a été le théâtre d’une énième fusillade la semaine dernière. Il s’agit d’"une mesure préventive" destinée à protéger les jeunes de moins de 16 ans, "éviter qu’ils soient exposés aux violences en cours et contenir les tensions", a écrit la mairie dans un communiqué. Il y a deux ans, en août 2023, le petit Fayed, 10 ans, avait été tué par une balle perdue dans le quartier de Pissevin.
À Saint-Ouen, le maire socialiste a également décidé, depuis le 17 juillet dernier, d’interdire la circulation des moins de 16 ans entre 23 h 30 et 6 heures du matin. Dans les Yvelines, le maire de Triel-sur-Seine a pris cette mesure début juillet, après "une recrudescence d’actes d’incivilité commis par des mineurs sur la commune", indique la ville sur son site Internet.
À Béziers, un couvre-feu est en vigueur pour les moins de 13 ans depuis 2024. Il a été élargi cette année, avec un arrêté pris par la mairie en mars, interdisant la circulation des 13 à 15 ans dans trois quartiers prioritaires de la ville : le centre-ville, Iranget-Grangette et la Devèze. Et ce, pour une période allant du 22 avril au 30 septembre, mais aussi durant l’ensemble des vacances scolaires. Malgré cela, les violences se poursuivent. Samedi dernier, un guet-apens tendu aux pompiers et aux forces de l’ordre a dégénéré, faisant un blessé parmi les policiers et provoquant l’incendie d’un appartement touché par un mortier d’artifice.
Mais quelle est l’efficacité de ces couvre-feux pour mineurs ? Pourquoi les villes moyennes sont-elles le théâtre de violences ? Comment lutter contre le narcotrafic qui gangrène de plus en plus ces territoires ? Avec la mutation du narcobanditisme, les règlements de comptes se multiplient un peu partout en France. Et les victimes collatérales également. Nos journalistes ont rencontré les proches d’un adolescent tué en 2023 à Marseille.
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