17:30 L'invité de "C dans l'air"
Caroline Roux reçoit en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.
Ce jeudi 9 octobre 2025, Caroline Roux reçoit Gilles Kepel, professeur émérite des universités, spécialiste du Moyen-Orient., auteur du "Bouleversement du monde" (éditions Pocket), et de "Antiterrorisme, la traque des jihadistes" (éditions Plon).
Un accord a été trouvé entre le Hamas et Israël pour un plan de paix à Gaza. Désormais, les deux camps doivent s'entendre pour procéder à des échanges d'otages israéliens et de prisonniers palestiniens, avant un retrait progressif des troupes israéliennes et un désarmement du Hamas. Mais le chemin est encore long.
Pour Donald Trump, ce sont "les premières étapes vers une paix solide, durable et éternelle". Le président américain a annoncé, dans la nuit du mercredi 8 au jeudi 9 octobre, qu'Israël et le Hamas avaient "signé la première phase" de son plan de paix pour la bande de Gaza, presque intégralement détruite après deux ans d'offensive israélienne. L'accord a été conclu dans le cadre de pourparlers indirects en Egypte.
L'annonce a suscité une vague d'espoir au Moyen-Orient et dans le monde, Emmanuel Macron disant son "espoir immense pour les otages et leurs familles, pour les Palestiniens de Gaza, pour la région", dans un message publié sur X dans lequel il "salue" les efforts diplomatiques et "appelle les parties à en respecter strictement les termes".
Gilles Kepel nous expliquera ce que contient ce plan, et nous dira, selon lui quelles sont ses forces et ses éventuelles faiblesses. Il nous éclairera aussi sur les prochaines étapes, avant d'atteindre la "paix durable" promise par le président américain. Leur reste encore floue. Le plan prévoit notamment la mise en place d'une "gouvernance temporaire de transition avec un comité palestinien technocratique et apolitique", sous la supervision d'un "conseil de la paix" dirigé par Donald Trump et incluant l'ex-Premier ministre britannique Tony Blair.
17:45 "C dans l'air"
Caroline Roux décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.
Les experts invités :
Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion - Institut de sondages IFOP.
Sylvie Pierre-Brossolette, éditorialiste politique au Point.
Gaëlle Macke, directrice déléguée de la rédaction de Challenges.
Emmanuel Duteil, directeur de la rédaction de L’Usine Nouvelle.
Le thème de l'émission :
48h pour trouver un Premier ministre
48 heures. Les Français devront attendre jusqu'à demain soir pour connaître le nom du nouveau locataire de Matignon. Celui-ci aura pour mission de faire voter un budget 2026 avant le 31 décembre. Hier, le Premier ministre démissionnaire, Sébastien Lecornu, a rendu compte de ses ultimes concertations depuis lundi en affirmant qu'« il y a une majorité absolue à l’Assemblée nationale qui refuse la dissolution ».
Depuis, les hypothèses et les rumeurs vont bon train : reconduction de Lecornu ? gouvernement de gauche ? technique ? tous les scénarios sont envisagés. Un nom revient cependant avec insistance ces dernières heures : le centriste Jean-Louis Borloo, poussé par Bruno Retailleau, et apprécié pour n'être «ni de gauche ni macroniste», condition que le chef des républicains a fixée pour participer au prochain gouvernement.
Pendant ce temps, Les retraités ne digèrent toujours pas les mots que François Bayrou avait eu à leur sujet. L'ex-Premier ministre leur avait donné une part de responsabilité dans l’augmentation de la dette, décidée pour leur « confort ». Les « boomers », ces 14 millions de Français nés entre 1945 et 1965, rappellent avoir travaillé toute leur vie et mérité leur retraite. La colère mais surtout l'inquiétude dominent chez ces épargnants qui ne veulent pas être les désignés comme une source de taxation supplémentaire.
L'incertitude politique pèse d'ores et déjà sur l'économie française. Cette année, le nombre de défaillances d'entreprises devrait atteindre 69.000, une progression de 3% par rapport à 2024. C dans l'air a pu passer une journée dans un tribunal de commerce. Là-bas, les dettes de petits patrons passent les unes après les autres. Tous demandent un solde pour pouvoir se relever dans la vie, quitte à abandonner leur rêve entrepreneurial.
Alors, qui sera le prochain Premier ministre ? La colère des épargnants est-elle légitime ? Comment s'explique la multiplication des défaillances d'entreprise en France ?
Le sujet vous questionne ?
Posez votre question par SMS au 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Twitter avec le hashtag #cdanslair.